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Juste après la première pause café du matin, les participants ont pu retrouver Laurent Bourrelly, qui est un peu le papa du cocon sémantique. C’est donc sans surprise, que la 4ème Edition du Tuni’SEO l’a accueilli à Tunisie pour en parler.
Durant plus de 40 minutes (avec un carton jaune pour dépassement de temps), il a expliqué comment comprendre et appliquer simplement le concept du cocon sémantique. Profiter d’une vision performante de l’architecture interne du site et du maillage des contenus.
D’abord, quelques notions…
Aborder en 30 minutes un sujet aussi délicat que le cocon sémantique n’est pas une mince affaire ! C’est pourquoi, il a, au début, choisit de bien clarifier certaines notions.
Le cocon sémantique est LA solution pour décupler la puissance SEO de votre site. Il a donc posé deux notions différentes (et souvent, il y a confusion) : infrastructure qui est l’ ossature (comment est développer le site par les développeurs) et architecture (comment les liens relient les pages entre elles)
D’un point du vue SEO, on a des besoins différents de l’infrastructure développé et donc il y a conflit entre ce que nous souhaitons pour le SEO et comment le site est fait. Ça se résume à en faire dans les sens, avec tous les systèmes à ma disposition. Conclusion : on en fait trop mais pas assez bien !
Alors que faire ? Pour Laurent Bourrelly, il y a une réelle solution efficace : On part d’un système architecture en silos ! l’exemple du raisin montre comment une grappe est reliée avec une autre. L’exemple des bonbons de Bruce Clay montre vraiment comment on fait avec le silloring. Bref, On range les bonbons par couleur (thématique) et on crée des liens entre eux.
Et dans la vie virtuelle ?
Si on applique une architecture en silos sur un site web cela donne une relation entre les entités par une liaison qui a du sens. Donc, créer des liens intelligents. Aujourd’hui 99% des sites ne sont pas organisés ainsi. Il faut créer des pages intéressantes mais surtout savoir comment lier les pages entre-elles .
WordPress, c’est de la M…
Pour Laurent Bourrelly, la pire architecture c’est bien WordPress. Il est organisé de telle façon qu’il est difficile d’appliquer cette notion de cocon sémantique. Le plus suicidaire, c’est cette organisation chronologique.
Il est important de créer des relations entre les billets. Donc l’organisation chronologique n’est pas bonne, d’ailleurs, il note que souvent 60% des pages ne sont pas indexées. Les sites e-commerce font la même chose ! Et pour lui, c’est une grave erreur !
Les ingrédients du cocon sémantique
Laurent Bourrelly a rappelé qu’au niveau des liens, on a 3 typologie : des liens entrant backlink, lien externe et lien interne. Puis il a rappelé les différentes technologies en notre possession.
Pour lui, au lieu d’organiser de façon chronologique, il est plus intéressant d’organiser de façon sémantique.
Il a profité de cette transition pour rappeler ce qu’es le topic sensitive Pagerank : pour comprendre que telle entité est reliée à telle entité.
Pour un cocon sémantique, il a des mots qui reviennent souvent autour d’une thématique. Mais l’idéal serait d’avoir des mots rares, afin de mixer, les mots habituellement retrouvés sur le sujet et les mots clés rares !
De quel droit sommes-nous numéro 1 ?
D’abord une définition ! il afut savoir que le cocon sémantique c’est pour être visible sur des mots clés très concurrentiels ! pour mieux illustrer cette notion, il a pris l’exemple d’un site web de voyage. Comment mettre en place un système en silo ?
L’exemple a tourné autour de l’entité « barcelone ». Pour lui, il est question de tisser une grappe grâce à des liaisons maitrisée. Donc il faut créer un silo « barcelone » et on développe autour un cocon.
Il rappelle, aussi, qu’il faut fonctionner en demande plutôt qu’en offre. Que cherche l’internaute sur le site ? Pour cela, il invite à utiliser ’outil maindmap pour construire son arborescence. Donner du contenu. C’est un peu l’art de la guerre : allez à l’assaut en étant plus malin !
Et à la fin ?
La conférence de Laurent Bourrelly était très riche d’informations, peut-être un peu trop pour le temps qui lui a été alloué. Même si les notions sont assimilées, il aurait été intéressant de poursuivre sur un atelier pratique avec un exemple concret.